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Israël - De Jérusalem à la Mer Rouge - Avril 2018

Etape 1 - Envol pour Israël - Bienvenue à Jérusalem

Jeudi 12 avril. C'est un grand rêve qui se réalise pour moi, ce jeudi matin. Je pars enfin pour Israël***, cette terre mythique, berceau des trois grandes religions monothéistes, territoire de conquêtes mille fois fantasmé, terre d'espérance pour les uns, de désillusions pour les autres, d'opression, terre promise, conquise, perdue, retrouvée... L'histoire de Jérusalem se confond avec celui des hommes : tragique.

Je rêvais depuis des années d'y aller un jour, projet mille fois avorté, mille fois repoussé... Et puis l'occasion s'est enfin présentée. Israël, me voilà ! Une fois encore, je prépare mes bagages à l'arrache. Vol Transavia à l'économie. Bagage à main seulement. Une valisette suffira pour une simple semaine. Je ne m'en vais pas au bout du monde après tout.

La veille, je prends surtout soin de bien préparer mon sac et mon matériel photo... Rien ne doit manquer... J'ai prévu de passer deux nuit dans le désert et de photographier les cieux étoilés au-dessus des dunes de sable du désert du Néguev... J'en salive déjà d'avance ! Du coup, c'est avec beaucoup d'envie, et peu d'appréhensions pour une fois, que je vais me coucher. Tout se passe bien. Je me lève à l'heure dite et file en voiture jusqu'à Orly d'où mon avion doit décoller. Pas trop de monde sur les routes malgré les grèves SNCF. Vita bella ! Et là, c'est le drame... Je sors à peine de l'autoroute, direction Orly, quand je m'aperçois que j'ai laissé mon Nikon et son sac sur mon canapé ! Quel imbécile, vraiment ! Ce n'est pas croyable. J'en suis à 44 pays visités dans le monde, et je n'avais jusqu'ici jamais oublié l'essentiel. Je suis journaliste, photographe, et me voilà orphelin de mon Reflex ! Je n'arrive pas à la croire. Comment est-ce que j'ai pu faire une chose pareille ? Incompéhensible ! J'hésite un instant à faire demi-tour, mais il me faudra au moins une heure pour remonter chez moi, et encore une heure trente pour regagner l'aéroport. Impossible. Je dois donc faire sans. Une petite demi-heure plus tard, me voici donc dans les couloirs d'Orly à chercher la boutique de la FNAC. Pas le choix, il me faut acheter un petit appareil de secours. Un petit Panasonic avec objectif Lumix à 140 euros suffira amplement. Ce n'est pas a panacée, mais je n'ai pas le choix. Et je ne peux absolument pas me permettre de me ruiner. Allez zou, je passe les portes d'embarquement et je cours me réfugier dans un café pour comprendre le fonctionnement de base de mon petit bijou...

Bon, apparement, ce n'est pas trop mal. Mais je vais rapidement déchanter. Si mes photos prises en extérieur ne sont pas trop mal, en intérieur et en basse lumère, c'est carrément catastrophique. Je peux déjà oublier mes belles séances photographiques dans le désert. L'ironie du sort, c'est que je n'ai pas oublier d'emmener dans mes bagages le trépieds que m'a offert ma petite Mimi... J'ai la haine !

Allez zou, je monte à bord de mon avion affrêté par Transavia. Un peu plus de quatre heures de vol. Et direct avec ça ! Le paradis, non ? A l'arrivée à l'aéroport de Tel Aviv, le passage de la police et de la douane se fait sans aucun problème. "Oui, oui, je suis là pour du tourisme..." Et j'énumère en moins de dix secondes toutes les étapes de mon voyage. Je sais qu'il me faut être convaincant. J'en connais d'autres qui ont été retenus pendant des heures à la police des frontières et qui ont eu droit à un interrogatoire serré. En même temps, je ne triche pas. Je suis bien là pour découvrir ce pays, du centre au sud. Le nord, ce sera pour une autre fois.

Cerise sur le gâteau, l'aéroport de Tel Aviv est super bien desservi, que l'on veuille se rendre sur la côte ou prendre la direction de Jérusalem... Ce qui est mon cas. Du coup, je mets à peine deux minutes pour trouver le bus qui doit m'emmener jusqu'à la gare centrale de Jérusalem. Il en passe un toutes les heures et permet de réaliser une grosse économie sur mon budget ultra serré ! Allez zou, le temps de laisser ma valise dans la soute du bus et je monte à bord. Une heure plus tard, je suis aux portes de Jérusalem et de la vieille ville. Génial. C'est là que rentre en scène mon ami "Google Map". Je ne pars plus jamais sans lui, c'est aussi simple que ça. J'ai téléchargé toutes mes cartes de déplacement et la première d'entre elles est bien sûr la route de mon hôtel. Le Post Hôtel*** se trouve à deux kilomètres de là, à pied. Pour s'y rendre depuis la gare centrale, rien de plus simple, il suffit de remonter l'avenue Jaffa et c'est tout droit. J'en ai pour grosse demi-heure de marche. J'ai juste à suivre la ligne de tramway qui dessert toute l'avenue (la prochaine fois, je monterai à bord, on se croirait presque dans le tramway de Bordeaux !). Au bout de ma marche, voici enfin le Post Hotel***. Comme son nom l'indique... il se trouve à deux pas de la Poste centrale. Ces quatre prochaines nuits, je dormirai dans un dortoir. Le temps des économies est là ! Et je ne le regretterai pas. La chambre de douze lits superposés est hyper propre, super bien équipée, loin d'être pleine, et du coup je prends possession d'une place "basse" qui me permet de me rendre aux toilettes sans déranger personne et sans jouer les équilibristes comme j'avais pu la faire en Argentine, il y a trois ans de ça. Elle est pas belle, la vie !

Bon allez, je file manger un morceau de pizza dans un des nombreux restaurants du quartier (prix défiant toute concurrence !), je prends une bière au bar de l'hôtel et je file me coucher de bonne heure. Je suis claqué et demain j'ai une longue journée de visite de la vieille ville qui m'attend.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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